Société
Ce n’est un secret pour personne, le monde est aujourd’hui en proie à d’immenses défis. La population mondiale augmente chaque année, et ce sera encore certainement le cas jusqu’en 2050.
La prospérité se renforce, et avec elle la consommation totale, engendrant des besoins supplémentaires en matière de services d’utilité publique. Nous avons besoin de toujours plus de transports (plus de véhicules et de routes), de logements, d’énergie, d’eau, et l’on pourrait continuer ainsi à l’envi. Et s’il faut nourrir plus de bouches, il faut par conséquent produire plus de nourriture. Les schémas alimentaires évoluent à l’échelle internationale au fur et à mesure que la prospérité s’accroît : on assiste à une modification du régime alimentaire (plus de viande et de produits laitiers) et le gaspillage gagne en intensité. Ensuite, l’agriculture ne produit pas uniquement des denrées alimentaires, mais aussi des fibres renouvelables (p. ex. coton et chanvre), des matériaux de construction renouvelables (bois), de l’énergie renouvelable (biocarburants) et des huiles et des graisses renouvelables pour une foule de biens de consommation.
Vous ne voyez pas encore le rapport avec le secteur des engrais ?
Ce secteur, grâce aux produits et aux services qu’il propose, apporte une contribution nette substantielle à la société. La moitié de la population mondiale consomme des denrées alimentaires qui ont été produites à l’aide d’engrais minéraux. Ces engrais contribuent à une alimentation de qualité (p. ex. grâce à la biofortification) et permettent de réduire les pertes alimentaires (p. ex. en diminuant les pertes liées à la conservation des fruits et légumes).
Cependant, la production agricole et l’utilisation d’engrais, comme toute activité d’origine humaine, laissent une « empreinte écologique ». Partant de cette considération et malgré une contribution nette considérable, il convient d’accorder une attention toute particulière à certains aspects.