Le Pacte wallon de Solutions
Ce mardi 19 février, les agriculteurs et agricultrices de la FWA ont lancé la dynamique du projet de Pacte wallon de Solutions. L’utilisation de produits phytopharmaceutiques fait partie des pratiques agricoles les plus discutées. En 20 ans, les agriculteurs en ont considérablement réduit l’usage (-30 %), mais à l’heure actuelle, il n’est pas possible de s’en passer complètement, faute d’alternatives durables. Les agriculteurs ont une réelle volonté d’aller vers une agriculture de plus en plus durable, tout en préservant la qualité sanitaire des productions végétales de notre région et notre souveraineté alimentaire. C’est là tout l’objectif du Pacte wallon de solutions !
La transition vers un système utilisant mieux et moins de produits phytopharmaceutiques est largement amorcée, et devra se poursuivre dans les années à venir. Par leur démarche de Pacte wallon de solutions, les agriculteurs entendent accélérer cette évolution et mieux communiquer vers le public et les décideurs sur la réalité des pratiques, les innovations techniques, leurs opportunités et freins à leur développement.
A l’initiative de cette démarche, les agriculteurs ont besoin de partenaires du secteur, engagés à leurs côtés dans une dynamique de recherche de solutions concrètes permettant de disposer d’une protection des cultures efficace et durable, garantissant la rentabilité des exploitations agricoles, dans le respect de l’environnement et des préoccupations sociétales.
Ce mardi, à Gembloux, la FWA a réuni les représentants d’un maximum de partenaires qui partagent leur volonté d’aller vers encore plus de durabilité. Ensemble, les partenaires signataires du Pacte s’engagent à rassembler leurs forces pour chercher des solutions, émettre des propositions, initier des recherches, partager des savoirs et des expériences qui permettront d’utiliser encore moins et mieux les produits phytopharmaceutiques.
Première étape concrète de cette démarche, la rencontre de ce mardi a permis aux partenaires de confirmer leur engagement et d’amorcer un travail de réflexion sur la manière d’atteindre leur objectif commun : consolider notre agriculture et sa durabilité !
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